Publié originalement dans le Journal de Montréal le 9 octobre 2010.
Les anciens Grecs et Romains avaient une véritable passion pour les huîtres. Ils savaient même comment en faire l’élevage à partir d’embryons prélevés en mer. Le terme «huître» dérive d’ailleurs du latin « ostrea », qui l’a lui-même emprunté au grec « ostreon ».
Aujourd’hui, les espèces cultivées représentent 95% des huîtres vendues dans le monde. Le climat, la salinité, la température de l’eau, le type de fond marin où elle est élevée et de plancton qu’elle consomme, sont tous des facteurs caractéristiques de la saveur de l’huître. Cela a donné naissance à des «crus» locaux, tel que la Caraquet et la Malpèque dans nos Maritimes. Selon l’espèce et la région, l’huître met de deux à sept ans avant d’atteindre une taille permettant de la commercialiser.
Au Canada, les huîtres sont classées en fonction de la forme de la coquille et du rapport longueur/largeur. On distingue ainsi les variétés commerciale, normale, de choix et de luxe. Ce classement n’est pas associé à différentes qualités gustatives de la chair, mais plutôt à la facilité d’ouverture de la coquille.
Il est préférable d’ouvrir l’huître juste avant de la consommer et de la croquer crue et à pleines dents. On calcule de 6 à 8 huîtres par personne en entrée, et de 12 à 15 en plat principal. Avec à peine 10 calories chacune, l’huître est une excellente source de vitamine B12, cuivre, fer et zinc, une très bonne source d’oméga-3, et une bonne source de vitamines A et D. Profitez-en!
Voyez comment on ouvre les Huîtres chez SOS Cuisine.
C’est le temps des huîtres. Où sont les recettes de soupe aux huîtres? Je suis en manque.
J’aimerais avoir des recette
Bonjour,
Je les consomme comme vous l Ȏcrivez ci-dessus mais aussi en y ajoutant de la sauce aux fruits de mer.