Qu’on l’appelle pitaya ou fruit du dragon, on semble tous trouver une ressemblance de reptile à ce fruit à la peau rose ou jaune que l’on retrouve de plus en plus souvent même au supermarché du coin.
Sa peau écailleuse ne devrait pourtant pas nous effrayer car elle cache une chair tendre et juteuse, avec des petits grains noirs et une texture semblable à celle d’un kiwi. Le goût est doux et meilleur lorsque le fruit est froid.
Originaire d’Amérique centrale, ce fruit est issu d’une espèce de cactus, l’hylocereus. Son surnom, fruit du dragon, est en fait une traduction du terme utilisé en plusieurs langues de l’Asie du Sud-Est pour décrire ce fruit, probablement en référence aussi à la plante qui le produit, qui grimpe sur les troncs d’arbre, et dont les entrelacs rappellent la forme sinueuse d’un corps de dragon. Le même fruit est connu en Amérique sous le nom de « Pitahaya » ou « Pitaya ».
Il faut choisir un fruit mûr, de couleur vive et sans taches, qui cède légèrement sous la pression des doigts. On le coupe à la verticale avec un couteau tranchant et on extrait la chair avec une cuillère. Il faut prendre garde de ne pas manger la peau, qui n’est pas comestible.
On savoure ce fruit tel quel, ou dans des salades, des sorbets ou des smoothies.
Publié originalement dans le Journal de Montréal le 29 mars 2014
Laisser un commentaire