L’alimentation sans gluten ni caséine et l’autisme (Partie 2)

26 avril, 2016 ,

Alimentation sans gluten ni caséine

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L’hypothèse qui sous-tend la recommandation de cette alimentation aux personnes souffrant du TSA est  la suivante: les peptides qu’on retrouve dans le gluten et la caséine pourraient avoir un rôle dans l’origine des TSA. L’état psychologique et physiologique de l’autisme seraient expliqués par l’activité opioïde excessive associée à ces peptides3.

Cette hypothèse vient d’anciennes études effectuées sur les animaux. On y voyait que les peptides du gluten et de la caséine se décomposent en acides aminés capables de se lier aux récepteurs d’opiacés, ce qui expliquerait les symptômes psychotiques des personnes atteintes d’un TSA4. L’hypothèse veut donc qu’en retirant le gluten et la caséine de l’alimentation, les symptômes s’améliorent.

Une autre piste d’explication pour justifier cette diète est celle du «leaky-gut syndrome» (perméabilité intestinale). La plus grande perméabilité de l’intestin chez les gens atteints d’un TSA laisserait passer dans le système sanguin les peptides du gluten et de la caséine, ce qui causerait les symptômes. Encore une fois, en les retirant de l’alimentation, les symptômes s’amélioreraient.

La popularité de la méthode est le résultat d’une multitude d’anecdotes de parents qui ont vu la condition de l’enfant atteint de TSA  s’améliorer après avoir adopté cette diète. Ces parents auraient remarqué un changement positif dans les comportements de l’enfant.

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Nombreux professionnels de la santé sont réticents à recommander cette approche, car il n’y a pas, pour le moment, de certitude sur son efficacité. Par ailleurs, elle implique une encore plus grande restriction alimentaire. Comme mentionné plus tôt, les TSA sont souvent associés à une rigidité alimentaire accrue. En ajoutant des exclusions supplémentaires, les risques de carences sont d’autant plus importants. En plus, l’autisme est habituellement diagnostiqué dès la petite enfance, période où les enfants sont en pleine croissance et où leurs besoins sont accrus. Il est primordial de ne pas restreindre inutilement la variété d’aliments durant cette période clé!

Je ne décourage pas nécessairement les parents d’essayer cette méthode. En revanche, j’encourage fortement les parents qui voudraient s’y lancer à s’armer d’une bonne équipe de soutien, incluant une nutritionniste qui pourra les aider à s’assurer que leur enfant ne manque de rien. Par ailleurs, selon plusieurs études, un diagnostic très tôt chez l’enfant, combiné avec des interventions et différentes thérapies, devrait permettre d’améliorer le développement de l’enfant et faciliter ses activités quotidiennes.

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Une autre piste?

On s’intéresse de plus en plus à ce qu’on appelle le «brain-gut axis» ou, en bon français, l’axe nerveux entre le cerveau et les intestins. Celui-ci expliquerait certaines maladies et syndromes, comme le syndrome de l’intestin irritable. Nous en sommes au tout début des recherches, mais une meilleure connaissance de l’axe nerveux cerveau-intestin pourrait aider à mieux comprendre le TSA et éventuellement à trouver une alimentation adaptée aux personnes qui en sont atteintes. C’est donc à suivre…

En conclusion, le plus important est de s’assurer d’avoir une alimentation variée pour toute la famille, incluant l’enfant ou l’adulte ayant un TSA. Aussi, si vous choisissez de suivre une diète sans gluten ni caséine, assurez-vous de le faire avec une nutritionniste-diététiste et avec les menus SOSCuisine pour éviter les carences.

Menus santé Healthy Meal Plans


Sources

  1. Fédération québécoise de l’autisme. (n.d.) L’autisme – Qu’est-ce que le trouble du spectre de l’autisme (TSA)? Tiré de http://www.autisme.qc.ca/tsa/quest-ce-que-le-tsa.html
  2. Samsam, M., Raheleh, A. et Naser, S.A. (7 août 2014). Pathophysiology of Autism Spectrum Disorders: Revisiting Gastrointestinal Involvement and Immune Imbalance. World Journal of Gastroenterology, v.20(29), 9942-9951. http://doi.org/10.3748/wjg.v20.i29.9942
  3. Dietitians of Canada. (2009). PENnutrition Mental Health Disorders – Autism Evidence Summary. Tiré de http://www.pennutrition.com/KnowledgePathway.aspx?kpid=14219&trcatid=42&trid=14293
  4. OPDQ. (2010). Santé mentale. Tiré de http://opdq.org/mnc/sante-mentale/
  5. Arizona State University. (2013). Summary of Dietary, Nutritional, and Medical Treatments dor Autism – based on over 150 published research studies. Tiré de http://autismcanada.orghttps://wordpress.soscuisine.com/2015/05/Summary-of-Treatments-for-Autism.pdf

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Auteur

Jef L'Ecuyer
Jef est nutritionniste diplômée de l'Université McGill à Montréal depuis décembre 2014 et membre de l'Ordre des Diététistes-nutritionnistes du Québec (ODNQ) et des Diététistes du Canada.Nouvellement finissante et passionnée par les arts culinaires, Jef propose un regard simple, efficace et pratique sur la planification des repas quotidiens. Dans cette perspective, elle travaille de concert avec la mission de l'équipe de SOSCuisine.

18 commentaires à “L’alimentation sans gluten ni caséine et l’autisme (Partie 2)”

27 avril, 2016 Julie dit:

Vous suggérez qu’en enlevant le gluten et la caséine de notre alimentation on risque de manger moins de variétés d’aliments. Or, pour ma part, j’ai fait l’expérience du contraire. Je suis adepte de ce régime depuis 10 mois, et celui-ci m’aide à contrôler des douleurs arthritiques avec succès (merci Dre Jacqueline Lagacé!). J’ai également coupé le sucre raffiné, la viande rouge, les jus de fruits, le café, le vin. Et pourtant mes menus sont beaucoup plus variés et colorés qu’avant! Je mange davantage de légumes et de fruits, je découvre des tonnes de nouveaux produits délicieux (graines, flocons de quinoa, pains et céréales sans gluten, lait de coco, crème glacée au coco, etc., que les enfants adorent). Avant, je mangeais toujours la même chose par habitude. Maintenant que j’ai pris ma santé en main, mes menus sont plus recherchés et je me sens tellement mieux. Mes restrictions m’ont ouvert sur une nouvelle dimension. Et j’introduis ces nouveautés tranquillement à mes enfants et mon mari, et le transition se passe bien pour eux.

J’ai peur que votre article ne décourage des gens de suivre le régime hypotoxique – il a réglé plusieurs de mes ennuis de santé, et je pense qu’il vaut la peine d’être essayé. Peu importe que ce soit en raison de la perméabilité de l’intestin, ou du microbiome, ou de l’axe intestin-cerveau, et peu importe qu’il n’y ait pas d’étude scientifique à l’appui. C’est une piste extraordinaire.

Mon fils n’a pas de diagnostic de TSA, mais il a des problèmes d’attention et j’ai décidé de le faire voir par une naturopathe sous peu et de commencer l’approche de Nathalie Champoux: couper le gluten, la caséine, le soya, et faire des tests biomédicaux pour identifier s’il a d’autres intolérances alimentaires, et s’il a un trop haut taux de métaux lourds. Car il n’est pas toujours suffisant de couper le gluten et la caséine, comme l’explique Mme Champoux dans son livre.

Bref, aux parents qui doutent – renseignez-vous, lisez le livre de Mme Champoux, le livre Brain Maker de Dr. Perlmutter, et celui de Dre Jacqueline Lagacé. Innocuité garantie.

28 avril, 2016 Andrée Robert dit:

Et selon vous, la peur des carences est justifiée? D’où vient cette immense crainte des carences alimentaires? Elle pèse si lourd dans la balance qu’elle justifie l’empoisonnement, la torpeur et la dégénérescence d’une société!

Qui nourrit cette peur? À qui profite-t-elle? Quand se réveillera-t-on?

Qu’ arriverait-il, Jef, à une jeune nutritionniste, si elle prenait la plume pour dénoncer les lobby alimentaires qui rendent malade notre société, sans aucun remord? Si elle travaillait à mettre en lumière les liens qui existent entre les immenses profits des corporations dans le domaine alimentaire et la masse toujours croissante d’individus malades qui enrichissent les compagnies pharmaceutiques?

Mais une nutritionniste doit être prudente et surtout, bien craindre les carences, comme appris. Le réseau neuronal qui unit le cerveau et l’intestin peut continuer de dormir en paix.

Cinzia Cuneo
28 avril, 2016 Cinzia Cuneo dit:

Bonjour Julie et Andrée,
Notre service d’aide à bien s’alimenter opère depuis 11 ans. Nous offrons toutes sortes de menus selon les besoins de notre clientèle, entre autres, aussi un menu « hypotoxique » (sans gluten, ni produits laitiers): http://www.soscuisine.com/fr/inflammation-chronique/menus-intelligents. Nous n’avons donc aucun intérêt à « faire peur », mais nous essayons plutôt de mettre en garde contre les risques de faire les mauvais choix. Si vous êtes capables de bien manger tout en éliminant plusieurs produits de votre alimentation, tant mieux pour vous. Mais cela n’est pas le cas de tous. Nous rencontrons régulièrement des personnes qui empirent leur état de santé tout en croyant avoir trouvé la solution miracle dans telle ou telle autre diète. C’est en pensant à ces personnes que nous essayons de faire la part de choses. C’est tout.

2 mai, 2016 Andrée Robert dit:

> Merci beaucoup pour votre réponse Cinzia. Vous faites un travail remarquable et la publication de Jef ne méritait pas de reproches. Lorsque je l’ai lu, je venais juste de terminer le livre de Nathalie Champoux.

Celui-ci, malgré l’espoir qu’il contient, a éveillé en moi des sentiments de tristesse et, je l’avoue, une dose de cynisme devant la dégradation de notre planète et ses conséquences sur la santé et la qualité de vie de nos enfants.

Merci pour votre ouverture d’esprit et pour votre excellent travail.

Cinzia Cuneo
2 mai, 2016 Cinzia Cuneo dit:

Merci à vous de votre soutien.

28 avril, 2016 Henjo dit:

Bonjour, en réaction à cet article…

Je suis la maman de 4 enfants dont trois, officiellement, ont un diagnostic de TSA… Nous retrouvons également chez mes enfants beaucoup d’allergies multiples (alimentaires entre autres) et, ils ont souffert également d’intolérance dès leur arrivée au monde… via le lait maternel d’abord.

Dès la réception du diagnostic pour mon aîné, nous avons entrepris cette démarche du régime sans gluten et sans caséine avec le suivi d’une personne spécialiste dans ce domaine. À ce moment-là, les ressources disponibles en magasin pour satisfaire ces exigences alimentaires étaient encore très limitées… Il nous fallait cuisiner pas juste un peu plus souvent que la moyenne… Le pain, sous toutes ces formes… Faire et tester les mélanges de farine (sans gluten)… parce qu’un mélange qui convenait pour une recette de gâteau, ne convenait pas nécessairement à une autre… ou pour des biscuits…

Il fallait en plus tenir compte des autres allergies alimentaires sévères présentes et des intolérances… donc, sans arachide, noisette, amande, cacao, poisson… mais également, sans protéines bovine, soya,

Tout ceci associé à une prise au dessus des quantités habituelles de Vitamine C, de prise d’oméga 3…

Bref… on avait le sentiment de s’occuper davantage de la nourriture que d’avoir des activités favorisant la socialisation des enfants.
Les résultats sur le comportement… mitigé. Après trois ans, oui, il y avait je crois certaines manifestations d’amélioration mais, relativement faible par rapport à l’effort fourni. Avec ça que les enfants ont développé un sentiment de privation et d’exclusion encore plus grande…
Et, c’était sans compter les coûts des produits spécialisés… beaucoup plus élevés et, comme il ne s’agit pas d’un diagnostic officiel lié à l’intolérance au gluten… non, remboursable ou créditable au niveau des frais de santé.

Je crois que certains parents ont effectivement vu des changements vraiment radicaux de leurs enfants TSA… J’en suis sincèrement heureuse pour eux. Pour nous, ça a été plus mitigé. Malheureusement.

Et, en accord à l’article, oui, si vous désirez suivre cette approche, assurez vous d’avoir tous les appuis non seulement diététiques, mais des ressources de répit, de socialisation pour l’enfant… d’être suivi par plusieurs professionnels qui communiquent entre eux afin de concerter leurs efforts.

Merci beaucoup pour cet article!

28 avril, 2016 Julie Thibault dit:

Bonjour,

Je vous invite à écouter ce segment de l’émission Salut Bonjour où le Dr. Laurent Mottron était invité. Il a très bien expliqué ce qu’il en est de l’autisme et de l’alimentation.

http://tva.canoe.ca/emissions/salutbonjour/chroniques/detail/le-point-sur-les-traitements-de-l-autisme

Pour ce qui est de Mme Champoux…. son cas est simplement anecdotique. Tous les humains vont mieux quand ils mangent mieux. Les autistes aussi car ils sont humains. Elle prétend avoir « guérit » ses enfants (dont un qui n’avait même pas un an donc impossible qu’il ait eu un diagnostic), alors que l’autisme n’est pas une maladie.

Si vous avez des régimes qui guérissent de l’autisme, en avez-vous aussi qui guérissent, par exemple, de l’homosexualité? L’idée est tout aussi absurde pour ceux qui s’y connaissent vraiment en autisme.

Pas besoin d’encourager les parents à perdre temps et énergie là-dessus, vous l’avez bien dit, c’est déjà parfois assez difficile comme ça pour l’alimentation sans en rajouter avec des régimes coûteux et inutiles.

Merci toutefois d’avoir préciser que ceux qui veulent quand même perdre temps et argent avec ça doivent le faire avec des nutritionnistes pour ne pas nuire au développement de l’enfant.

Bonne journée!

Julie Thibault, asperger, maman d’un garçon asperger.

28 avril, 2016 Agnes du Perray dit:

Je trouve assez grave que vous découragiez les parents d’essayer ce régime. Mon garçon a été diagnostiqué en 2007, et la première chose pour nous a été de le mettre au régime sans gluten sans caséine. Non, cela ne ‘guérit’ pas mais nous avons vu des changements considérables, surtout dans le fait de se jeter par terre ou contre les murs. Il faut savoir que chez les enfants autistes, le gluten se transforme parfois en opiacées dans le système intestinal, et qu’il en résulte une grande hyposensibilité. Ces enfants sont comme drogués. Dès l’arrêt du gluten, nous avons observé une diminution énorme de l’hyposensibilité, qui s’est transformé en hypersensibilité dans certains cas. Mais ce régime n’est qu’un début, il faut continuer à faire beaucoup d’autres démarches pour voir de réels changements. Dans notre cas, nous nous sommes appuyés sur l’ostéopathie, la naturopathie et l’homéopathie, toujours avec des spécialistes. Au fur et à mesure que son système intestinal se guérissait, mon fils mangeait de plus en plus diversifié et acceptait de plus en plus de textures différentes, ce qui n’était pas le cas avant le régime.
Oui c’est cher et cela peut paraître restrictif, mais personne n’a le droit de décourager des des parents ou prétendre que c’est inutile parce que la science ne peut pas encore le prouver. So what ? Tout ce qui peut aider mon fils, je suis prête à l’essayer. Et avec tout ce que nous avons fait, notre fils est transformé. Son trouble est toujours là, mais bien plus gérable et à peine discernable pour ceux qui ne le connaissent pas. Pour les parents cela signifie un quotidien bien moins lourd, et cela vaut les sacrifices.
Effectivement, cela ne fonctionne pas pour tous, mais cela veut vraiment la peine d’essayer. Je me méfie de tous les nutritionnistes et autres personnes bien intentionnées qui n’ont aucune idée de ce qui signifie vivre avec un enfant autiste.>

Jef L'Ecuyer
28 avril, 2016 Jef L’Ecuyer dit:

Bonjour Agnès,

merci pour votre commentaire.

Je ne vous décourage pas d’essayer, au contraire! Comme je le dis à la toute fin de mon article, nous proposons même des menus qui peuvent vous aider à mieux planifier une alimentation sans gluten ni caséine.

Jef

4 mai, 2016 Mathieu Giroux dit:

1-Jeff, je en sais pas comment vous arrivez à affirmer votre définition de l’autisme, mais le DSM-V ne parle aucunement de problème digestif. En reprenant votre source (vous dites l’association canadienne, mais vous citez l’association québécoise)le DSM-5 définit l’autisme comme « Le trouble du spectre de l’autisme se caractérise par des difficultés importantes dans deux domaines, soit la communication et les interactions sociales et les comportements, activités et intérêts restreints ou répétitifs. » (Fédération Québécoise de l’Autisme)

2-Si la présentation du Dr Mottron à Salut Bonjour ne vous à pas convaincu que le gluten et la caséine est sans lien avec l’autisme puisque l’autisme n’a rien à voir avec les problèmes de sensibilité (tous les humaines sont hypo ou hyersensible), lisez la revue « Sur le Spectre » (http://www.autismresearchgroupmontreal.ca/SurLeSpectre/Sur_le_spectre_no_1_2016-04.pdf) Magazine officiel du Groupe de recherche en neurosciences cognitives de l’autisme de Montréal.

Vous pouvez aussi consulter, les différents sites suivant affirmant tous qu’aucun lien existe entre autisme et gluten/caséine:
-Agence française de sécurité sanitaire des aliments http://www.lanutrition.fr/bien-dans-sa-sante/les-maladies/l-autisme/autisme-lafssa-rejette-le-regime-sans-gluten-et-sans-caseine.html
-Aut’Créatifs: https://autcreatifs.com/2015/11/18/autisme-et-alimentation-un-vieux-mirage/
– EDP nutrition : http://www.edp-nutrition.fr/focus/clinique/950-le-regime-sans-caseine-et-sans-gluten-peut-il-guerir-lautisme-
– Le Devoir: http://www.ledevoir.com/societe/science-et-technologie/288356/un-regime-sans-gluten-n-a-aucune-incidence-sur-l-autisme
– PDF de Jean-Louis Brisson http://www.lemangeur-ocha.com/fileadmin/images/dossiers/alimentations-particulieres/colloque-ocha-alimentations-particulieres-BRESSON.pdf

Difficile après de soutenir le discours de Mme Champoux, ayant aucune base scientifiquement démontrable, par rapport à tous ces spécialistes de différentes nationalités, universités et compréhension de l’autisme.

Vous ne parlez pas n’ont plus de toutes les répercussions collatérales que cette fausse hypothèse cause sur les familles et les autistes. Un très beau texte en ce sens: Le droit d’être autiste et de manger du gluten (http://quebec.huffingtonpost.ca/emmanuelle-assor/autisme-autiste-regime-sans-gluten-pseudoscience-sante_b_8962288.html)

Mathieu Giroux
Autiste et conférencier
decouverteaspi.wordpress.com

Cinzia Cuneo
4 mai, 2016 Cinzia Cuneo dit:

Bonjour Mathieu Giroux,
Merci pour votre commentaire. Jef L’Ecuyer est en voyage présentement, mais elle vous repondra à son retour, dans 2 semaines.

10 août, 2016 mauricemaltais dit:

Bonjour

Je me demande si la nutrition a son mot à dire dans la cause de l’autisme., Cela pourrait expliquer les bienfaits de l’enlèvement du pain et de la caséine. Peut-être la première cause de l’autisme c’est l’excès de la vitamine b3. Les effets secondaires de son excès sont plusieurs maladies inflammatoires comme l’eczéma l’ asthme et le foie et qui cet effet secondaire en particulier pourrait expliquer les problèmes des intestins.
En suivant un régime moins fort en vitamines b3 on pourrait évaluer les résultats.
Maurice

Jef L'Ecuyer
10 août, 2016 Jef L’Ecuyer dit:

> Bonjour Maurice!

Le role de la nutrition dans le développement, dans le traitement et dans la gestion des troubles du spectre de l’autisme est un sujet très intéressant mais peu étudié encore. Il nous faudra avoir plus d’études sur le sujet avant de bien le comprendre.

Pour ce qui est de la vitamine B3, elle joue un rôle essentiel dans plusieurs fonctions vitales du corps. Il n’est donc ma recommandé de l’éliminer de son alimentation avant d’en parler avec un professionnel de la santé.

Merci,
Jef

17 juillet, 2019 claude dit:

Bonjour j’ai Lu certains commentaires qui valide ou pas ce type de régime. Chacun ses vécus. Ayant rencontré ce mois ci le chercheur de l’étude autisme microbiote. Son info est : 50 pour cent des autistes ont des problèmes gastro intestinaux. Avant de faire ce type de régime ( chez nous progrès significatifs validés par trois médecins) pourquoi pas tout simplement faire faire à la personne une analyse de, selles ( recherche dysbiose candida albican ou Clostridium) voir si carence vit dans b6 b9 b12 zinc magnésium etc j’espère qu’un jour ce sera dans le parcours de, soins.. Sinon libre à vous de le demandez.

14 septembre, 2021 Kimberly dit:

 Le trouble du spectre de l’autisme (TSA) n’est PAS UNE MALADIE! Donc l’autisme ne se guérit pas

Pourquoi certaines personnes mentionnent une amélioration des caractéristiques de l’autisme lorsqu’ils mettent en application ce genre de régime?

Parce que c’est en partie vrai… mais pas de la façon dont on veut nous le faire croire.

Certaines personnes ont vu une amélioration de symptômes reliés à une condition associée au trouble du spectre de l’autisme (TSA) telle que les troubles gastro-intestinaux par la mise en application d’un régime sans gluten et sans produits laitiers. Cependant, ce dernier n’a toutefois pas GUÉRI l’autisme de leur enfant.

Donnons l’exemple d’un enfant autiste qui souffrirait, entre autres, d’une maladie cœliaque, mais non diagnostiquée. Cette maladie peut être très douloureuse si la mise en place de certaines habitudes de vie et alimentaires n’est pas faite. Incapable d’identifier et de verbaliser sa souffrance, la nature de celle-ci ou son inconfort, l’enfant autiste pourrait être enclin à faire plus de crises et plus de gestes d’autorégulations et d’automutilations. En éliminant le gluten, on élimine une partie de la source du problème ce qui aura pour conséquence de diminuer également la fréquence de certains comportements autistiques. Mais l’autisme lui… il est toujours présent puisqu’il fait partie intégrante de la personne.

Bon ! Ici ce n’est qu’un exemple parmi d’autres, mais ça explique en gros ce qui se passe lorsqu’on met en place certains régimes du genre que celui contenu dans ce livre qui fait polémique présentement.

Une maman bien informée

Cinzia Cuneo
14 septembre, 2021 Cinzia Cuneo dit:

Bonjour Kimberly,
Merci pour votre contribution.

15 août, 2023 Sahra dit:

Bonjour, j’ai démarre le sans caseine en mars pour mon fils de 6 ans Asperger TDAH, avec anxiété sociale très forte, troubles du sommeil, la suppression de la caseine à eu un effet sur ses rhinites chroniques très bon et par conséquent sur son sommeil et donc sur son état général dans la journée plus calme à l’école et à la maison, nous avons maintenant depuis 1 mois arrêté en plus tous les gluten, et depuis aucun changement à part qu’il ne grince plus des dents, (mais est ce que c’est lié au gluten ou juste au fait d’être en vacances de moins de stress??) Aussi malheureusement depuis il a des terreurs nocturnes, et refuse d’aller seul dans sa chambre, me réclame beaucoup plus qu’avant, et se lève tot 6h pour un coucher à 22h et encore parfois plus tard alors qu’avant le sans gluten c’était 21h 07h30 ou 08h et avait besoin de plus le week end.
Le positif est que depuis mon fils mange beaucoup plus varié j’ai depuis réussi à introduire au moins 5 nouveaux aliments alors que auparavant c’était impossible,
Mon fils est suivi par une naturo et son pédiatre qui n’est pas trop ouverte à ce genre d’approche pour elle tant qu’il n’y a pas de problème digestif, de coelaquie ce n’est pas utile de le priver.
Par contre pour la caseine vu les très bons résultats sur ses allergies, on continue.
La question maintenant c’est est ce que l’on réintroduit le gluten? Sachant que c’est contraignant à la maison et aussi à l’extérieur.
Je pense qu’il faut essayer et voir en fonction de sresuktats si c’est utile de poursuivre, en en discutabg avec un médecin pour être sûre de ne pas faire n’importe quoi, d’être accompagnée aussi pour faire les choses bien. Attention à ce que l’enfant mange bien en quantité suffisante car souvent les autistes ont une hyoerselectivite alimentaire et s’ils ne veulent pas es agents sans gluten ça va être difficile de leur donner l’énergie dont leur corps a besoin, dans ce cas il ne faut pas continuer et réessayer plus tard quand l’enfant sera prêt.

Cinzia Cuneo
16 août, 2023 Cinzia Cuneo dit:

Bonjour Sahra, Merci pour votre témoignage.

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