Mes arguments pour les agrumes

16 janvier, 2010

Un des plaisirs de la saison hivernale est l’abondance d’agrumes sur les étalages des marchés d’alimentation.

Originaires du Sud-Est asiatique, les agrumes ont traversé le monde assez lentement: Ancêtre du citron, le cédrat était présent en Europe dès 300 av. J.-C., mais ce n’est qu’au XIIe siècle que les arabes apportèrent l’orange et le citron en Europe du Sud. Et l’Amérique dut attendre l’après Christophe Colomb, à la fin du XVe siècle.

Longtemps considérés comme produits de luxe, les agrumes sont maintenant cultivés à grande échelle et représentent la première production fruitière mondiale. En fait, la superficie totale plantée en agrumes est évaluée à plus de 3 millions d’hectares, soit deux fois la superficie du Québec, répartie sur une aire très vaste du monde située approximativement entre les 40 degrés de latitude Nord et Sud.

Les agrumes sont une excellente source de vitamine C et ils contiennent aussi de grandes quantités d’antioxydants, qui jouent un rôle important dans la prévention de plusieurs types de cancer.

Profitons donc de la saison pour faire le plein d’oranges, clémentines, citrons et pamplemousses. Mais n’oublions pas de les sortir du réfrigérateur une trentaine de minutes avant de les consommer, car ils donnent un maximum de jus lorsqu’ils sont à la température de la pièce.

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sorbet-agrumes

Publié originalement dans le Journal de Montréal le 16 janvier 2010.

Auteur

Cinzia Cuneo
Cinzia Cuneo, fondatrice de SOSCuisine.com, n'a jamais voulu négliger la qualité de son alimentation. Elle partage avec vous son expertise particulière pour faire de la bonne cuisine en un minimum de temps et sans complications!

4 commentaires à “Mes arguments pour les agrumes”

28 janvier, 2010 Louis Brault dit:

Madame Cuneo,

J’admire votre travail et j’ai recours quotidiennement à votre site SOS Cuisine que je trouve génial. Mais je suis étonné et déçu de constater que vous continuiez de publier une chronique dans le Journal de Montréal qui maintient depuis plus d’un an un lockout dégeulasse plutôt que de régler ses problèmes de relations de travail en négociant avec ses travailleurs.

Cinzia Cuneo
28 janvier, 2010 Cinzia dit:

Monsieur Brault,

Nous sommes heureux d’apprendre que vous appréciez le service SOS Cuisine.

En ce qui concerne ma chronique sur le Journal de Montréal, veuillez remarquer qu’elle ne vient pas prendre la place des textes d’un journaliste syndiqué, puisqu’il s’agit simplement de la présentation de notre menu de la semaine, version papier de notre service internet. Par ailleurs, je ne suis pas employée, mais bien fournisseur de services à Québécor Media, avec par conséquent zéro sécurité d’emploi. Or, des retenues sont effectuées sur mes honoraires depuis mai 2006 comme contribution au syndicat des employés du Journal. Enfin, sachez que je ne suis pas indifférente aux conflits de travail et souhaite un règlement rapide de celui-ci.

28 janvier, 2010 Danielle Dubé dit:

Solidarité avec les privilégiés ?

Je ne sais pas si M. Brault est lui-même employé en grève du Journal de Montréal. Je sais cependant qu’il est devenu à la mode au Québec de compatir systématiquement les syndiqués et de blâmer leurs employeurs, quelque soit le conflit.

Le syndicalisme est un acquis social très important, mais comme toute bonne chose il est possible d’en abuser. Je crois que c’est le cas quand les syndicats justifient leurs revendications au nom de l’équité salariale, en se comparant à d’autres syndicats, mais en se gardant bien de se comparer aux 60% de québécois non-syndiqués.

M. Brault est-il réveillé à 6h le matin quand des milliers de travailleurs attendent l’autobus pour aller à leur boulot sans pouvoir compter sur une sécurité d’emploi ? Cinq fois par semaine et non pas quatre comme les journalistes syndiqués du Journal de Montréal qui gagnent en moyenne 88 000 $ par année.

Je crois aussi qu’il y a abus quand, comme ici, on met de la pression sur un tiers qui fournit du contenu au Journal. Les journalistes auraient-ils l’exclusivité du contenu publié dans les médias ? Dans ce cas, les Richard Béliveau, Isabelle Huot, Cinzia Cuneo et autres collaborateurs-experts non-journalistes devraient-ils renoncer à aider le public via leurs chroniques, au nom de la solidarité avec les employés syndiqués ?

En conclusion, l’étonnement et la déception de M. Brault ne m’émeuvent guère, car je considère que notre solidarité doit s’exercer d’abord envers les moins privilégiés de la société.

P.S. Pour vous éviter d’en présumer, sachez que je n’ai aucun lien économique que ce soit avec Québecor ou ses filiales. Je suis une simple travailleuse – non-syndiquée – qui travaille… cinq jours par semaine.

31 janvier, 2010 Chantale B. dit:

Je suis d’accord avec Danielle Dubé. Les journalistes se tiennent ensemble, il faut faire attention aux idées qu’ils nous mettent dans la tête.

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