Utilisé depuis des milliers d’années pour conserver les aliments, comme condiment ainsi que pour ses propriétés thérapeutiques, le vinaigre est un vin qui, au contact de l’air, s’oxyde et devient aigre. Autrefois, chaque famille ayant des restes de boissons alcoolisées – du vin dans la plupart des cas – pouvait fabriquer son vinaigre à la maison dans un récipient réservé à cette fin.
C’est le grand scientifique français Louis Pasteur, à qui on doit notamment la pasteurisation, qui perça le mystère du vinaigre et découvrit qu’une bactérie transportée par les poussières de l’air fixe l’oxygène de l’air sur l’alcool, transformant celui-ci en acide. Au fur et à mesure que le processus se poursuit, les bactéries se développent en surface et forment un léger voile blanchâtre, appelé « mère de vinaigre », jusqu’à épuisement complet de l’alcool.
D’un point de vue nutritionnel, le vinaigre est une bonne source d’antioxydants. Des études récentes démontreraient que la consommation de vinaigre au repas permettrait un meilleur contrôle de la glycémie.
Pour choisir, il faut tout simplement se laisser guider par son propre goût, selon l’utilisation: Les vinaigres de vin, rouge ou blanc, nature ou aromatisé, sont idéaux pour vinaigrettes et sauces. Le vinaigre de cidre ou de riz, plus doux, se marie bien aux cuisines asiatiques. On réserve le vinaigre blanc pur, vendu au gallon, aux conserves et … au nettoyage! Quant au vinaigre balsamique, je vous en parlerai la prochaine fois.
Essayez notre Vinaigrette Classique
Publié originalement dans le Journal de Montréal le 27 février 2010.
Bonjour Cinzia,
Très intéressant. Une petite erreur à corriger dans ce texte:
[…] découvra une bactérie
Il aurait fallu lire : découvrit une bactérie.
Merci!
Bonjour Elizabeth,
Vous avez raison. Merci de nous signaler cette coquille, que nous avons corrigée.